Résidus dans les denrées alimentaires

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Nous avons tous envie d’aliments frais, savoureux et sains. Mais beaucoup de gens s'inquiètent des résidus de produits de protection des plantes. De nombreuses mesures sont en place pour garantir la sécurité des aliments ayant nécessité l’utilisation de produits phytosanitaires.
Qu’appelle-t-on « résidus » dans les denrées alimentaires ?
Les produits de protection des cultures sont épandus sur les plantes pour les protéger des champignons, des insectes et des herbes concurrentes.
Les résidus désignent des traces de produits phytosanitaires pouvant être détectées dans ou sur les denrées alimentaires après l’application des produits.
Avant qu’un produit phytosanitaire puisse être approuvé pour une utilisation agricole, ses résidus sont mesurés dans tous les types d’aliments pouvant être achetés au supermarché :
- Aliments crus
- Aliments ayant poussé dans des champs qui ont été traités avec des produits de protection des cultures par le passé
- Aliments transformés d’une quelconque façon (cuits, pelés, etc.)
- Produits issus d’animaux nourris avec des aliments traités
Types d’aliments
Les résidus sont aussi mesurés dans les cultures alternées. Il s’agit de cultures plantées dans un champ qui a été traité avec un produit phytosanitaire par le passé.
Les agriculteurs misent souvent sur la rotation des cultures pour préserver la qualité de leur sol. Cela signifie qu’ils plantent différents types de plantes dans un même champ selon les saisons.
Les cultures alternées sont aussi appelées « non permanentes », c’est-à-dire qu’elles ne poussent pas plus d’une saison.
Même si elles n’ont pas été traitées elles-mêmes, on teste les taux de résidus des cultures alternées car elles ont pu absorber dans le sol le produit phytosanitaire qui a été utilisé auparavant.
Vous trouverez des informations sur les substances concernant les cultures alternées dans les documents de synthèse d’études de résidus sur notre site Web.
Les animaux sont parfois nourris avec des plantes qui ont été traitées avec un produit phytosanitaire. Nous analysons tous les résidus susceptibles d’être retrouvés dans les produits d’origine animale, tels que le lait, la viande et les œufs.
Pour ce faire, les scientifiques réalisent des études dans le cadre desquelles des animaux sont nourris avec des plantes traitées. Ils analysent ensuite les taux de résidus dans le lait ou la viande de ces animaux.
Vous trouverez des informations sur les substances concernant les produits d’origine animale dans les documents de synthèse d’études de résidus sur notre site Web.
De nombreux aliments ne sont pas consommés crus, ils sont transformés. On peut notamment citer les jus de fruits ou de légumes, le ketchup contenant de la tomate, la bière à base d’orge, l’huile de soja, etc.
Pour évaluer le devenir des résidus dans ces aliments transformés, les scientifiques soumettent les ingrédients crus à des méthodes industrielles ou ménagères courantes : ils sont par exemple frits, bouillis, cuits au four, fermentés ou pressés. Les produits obtenus sont ensuite analysés en recherche de résidus.
Vous trouverez des informations sur les substances concernant les aliments transformés dans les documents de synthèse d’études de résidus sur notre site Web.
Il s’agit de cultures qui ont été directement traitées avec un produit phytosanitaire. On mesure les résidus de ce traitement.
Déroulement du test : les produits sont appliqués sur les cultures à l’étude conformément aux bonnes pratiques agricoles (définition ci-après). Entre 8 et 24 essais individuels sont réalisés. Des échantillons d’aliments pour êtres humains et animaux appropriés sont prélevés à divers intervalles et analysés afin de déterminer les taux de résidus qu’ils contiennent. Ensuite, les données font l’objet d’une évaluation permettant de mieux comprendre la nature des résidus.
« Bonnes pratiques agricoles » ou « BPA » est un terme utilisé pour définir les conditions dans lesquelles un produit phytosanitaire est utilisé. Les principaux facteurs pris en compte sont notamment les maladies ou organismes nuisibles affectés par le produit, le nombre maximal d’applications autorisées et leurs intervalles, les taux d’application maximaux du produit par traitement, la quantité d’eau utilisée avec le produit, le délai avant récolte (c’est-à-dire le temps qui sépare la dernière application de la récolte) ainsi que les mesures de protection requises lors de l’utilisation du produit (port de vêtements de protection par exemple).
Lorsqu’un produit est homologué, toutes les informations relatives aux BPA sont indiquées sur son étiquette. Les agriculteurs utilisant le produit sont tenus de respecter les instructions figurant sur l’étiquette.
Mais comment savons-nous quels résidus chercher ?
Il existe plusieurs moyens de déterminer les résidus dans les plantes. Les études de métabolisme en sont un exemple. Dans le cadre de ces études, des systèmes biologiques (plantes, animaux et sol) sont exposés à un produit phytosanitaire. Les scientifiques examinent ensuite les métabolites, c’est-à-dire les produits de dégradation potentiellement générés pendant le métabolisme. Sur la base de ces informations, ils peuvent alors identifier les résidus à surveiller.
Les résidus ne doivent pas être votre seule source d'inquiétude
Les résidus cristallisent généralement les craintes mais il arrive que certains aliments nous réservent quelques surprises... En effet, nous ne prêtons généralement pas une grande attention aux situations de tous les jours, alors que nous gagnerions à nous y intéresser d’un peu plus près.
LES FEUILLES DE RHUBARBE ne sont pas comestibles car elles contiennent des substances toxiques appelées anthraquinones.
LE CAFÉ contient des substances carcinogènes. 100 tasses peuvent tuer un adulte.
LES NOIX DE CAJOU CRUES contiennent de l’urushiol, qui est une toxine. Elles doivent être cuites avant d’être consommées.
57 g DE SEL peuvent tuer un enfant.
Mais alors, à quel point mes aliments sont-ils sûrs ?
Le cycle de vie d’un produit de protection des plantes
Résidus : consommer des pommes est-il dangereux ?
Alors, qu’en est-il de la sûreté des aliments ?
Mais alors, à quel point mes aliments sont-ils sûrs ?
Ce que vous mangez est sûr. Les produits phytosanitaires sont soumis à des réglementations et font l’objet d’un contrôle strict, à intervalles réguliers, par les autorités gouvernementales. En fait, les normes et exigences de sécurité n’ont jamais été aussi rigoureuses. Les résidus, généralement trop peu présents dans vos aliments, n'ont pas d'impact négatif sur votre corps.

Le cycle de vie d’un produit de protection des plantes
Avant d’être soumis à l’approbation des autorités, un produit phytosanitaire passe par 10 ans de tests et d’évaluations de sécurité chez Bayer. Une fois que nous avons l’assurance que le produit est sûr et efficace, nous soumettons toutes nos données aux autorités, qui passent jusqu’à 2 ans à les examiner et à réaliser leur propre évaluation de sécurité avant de donner leur feu vert. Après l’homologation, les autorités continuent à surveiller l’utilisation du produit afin de garantir son innocuité. Dans de nombreux pays, les autorités réévaluent intégralement les données du produit tous les 10 à 15 ans afin de s’assurer de son innocuité. À cette occasion, elles exigent souvent des données actualisées. Bayer communique aussi avec les agriculteurs et autres utilisateurs pour veiller à ce que le produit soit utilisé de manière sûre.
Avant l’homologation
Bayer
Avant l’homologation, Bayer planifie le nombre et le type d’essais à effectuer sur le produit, puis procède à des évaluations de risques sur la base des résultats obtenus. Cela permet ensuite de proposer selon nos méthodes analytiques des limites maximales de résidus (LMR). Les autorités utiliseront leurs méthodes de contrôle pour veiller à la conformité des LMR proposées.
Autorités (homologation)
Les autorités chargées de l’homologation évaluent tous les processus en amont de l’homologation. Ensuite, si un produit est jugé acceptable (et UNIQUEMENT dans ce cas), ils publient les LMR officielles et les instructions d’utilisation figurant par exemple sur les étiquettes.
Après l’homologation
Autorités (surveillance)
Après l’homologation, les autorités contrôlent les résidus et la quantité de produits phytosanitaires utilisée par les agriculteurs.
Agriculteurs et fournisseurs
Les agriculteurs et les fournisseurs utilisent les produits phytosanitaires conformément aux étiquettes et remplissent pour chaque utilisation un registre phytosanitaire pour des raisons de sécurité.

Résidus : consommer des pommes est-il dangereux ?
Combien de pommes, par exemple, un adulte moyen devrait-il manger en une journée pour que des produits phytosanitaires courants aient un effet notable sur sa santé ?
850 pommes
Ce nombre correspond à la limite maximale de résidus, qui prévoit encore une marge de sécurité égale à 100 fois cette quantité.
Pourriez-vous manger 850 pommes en un seul jour ? Bien qu’il s’agisse d’un exemple représentatif, les valeurs ne sont pas toujours aussi élevées. Mais des facteurs de sécurité importants sont toujours pris en compte pour l’évaluation des risques alimentaires afin de s’assurer que les résidus de produits phytosanitaires potentiellement présents dans les aliments ne présentent aucun risque pour le consommateur.
Alors, qu’en est-il de la sûreté des aliments ?
Les agriculteurs sont tenus de respecter de bonnes pratiques agricoles (BPA), suivant un principe de base stipulant que les produits phytosanitaires doivent être utilisés en quantités aussi faibles que possible et uniquement en cas de besoin. Par ailleurs, les résidus potentiels sur les cultures récoltées sont réglementés et soumis à une limite maximale de résidus (LMR).
Autant de mesures qui garantissent l’innocuité de vos aliments.
Comparaison des taux
NOAEL (Dose sans effet nocif observé)
Dose maximale pour laquelle aucun effet nocif visible n’est observé.
LMR (Limite maximale de résidus)
Les résidus potentiels sur les cultures récoltées sont réglementés et soumis à une limite maximale.
Résidus dans les aliments : puis-je faire quelque chose ?
Concernant les résidus dans les aliments, vous ne pouvez rien faire : garantir la sûreté de votre prochain repas est du ressort des professionnels.
Mais vous devez garder certaines choses à l’esprit lorsque vous consommez des aliments crus afin de respecter les règles générales d’hygiène alimentaire et de nutrition.
/// Lavez systématiquement tous les aliments sous l’eau du robinet. Cela permet de réduire les impuretés présentes sur l’aliment, comme par exemple la saleté, les bactéries ou les résidus de surface.
/// Dans la mesure du possible, séchez les aliments avec un torchon en tissu ou une serviette en papier propre.
/// Brossez les fruits et légumes durs comme les melons et les racines.
/// Mangez des fruits et légumes variés.
- Comment savoir quels résidus rechercher ? (Bayer)
- Vidéo : Nos aliments sont-ils sûrs ?
- Utilisation des pesticides et sécurité alimentaire (Association Européenne de la Protection des Cultures)
- Résidus de pesticides - quels sont les limites maximales de résidus (LMR), et mon alimentation est-elle sûre ? (Association Européenne de la Protection des Cultures)
- Sécurité des consommateurs (Crop Life International)
Exemples de programmes gouvernementaux de surveillance de la sécurité alimentaire