Nos engagements contre les maladies de la rétine : prévention, dépistage et soin

L’ophtalmologie est un domaine dans lequel les traitements, mais aussi les moyens de prévention et de dépistage, connaissent des progrès majeurs ces dernières années. Chez Bayer, nous proposons des traitements et des campagnes d’information sur les maladies de l’œil potentiellement invalidantes.
Quel est le défi de Bayer en ophtalmologie ?
La réponse de Delphine Pagano, Directrice de la Business Unit Ophtalmologie
« Notre mission est d’accompagner au mieux patients et professionnels de santé dans la prise en charge des pathologies de la rétine et contribuer à l’amélioration du parcours de santé. Si les traitements actuels ont démontré leur efficacité en termes de gain d’acuité visuel, un défi commun persiste : alléger le fardeau de la prise en charge de ces pathologies chroniques dégénératives pour améliorer la qualité de vie des patients en préservant leur autonomie. L’enjeu aujourd’hui est de trouver des solutions pour un traitement plus durable. Pionnier sur les schémas d’extension, c’est donc naturellement que nous focalisons nos efforts sur ce point pour nos molécules actuelles et à venir. »
Pour en savoir plus, l'interview de Delphine Pagano dans son intégralité.

Que fait Bayer dans le domaine de l'ophtalmologie ?
Parmi les différentes affections qui peuvent affecter la vue, chez Bayer, nous intervenons principalement sur trois maladies ophtalmologiques :
la forme néovasculaire de la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA humide)
la baisse visuelle due à l’œdème maculaire diabétique ou (OMD)
Mieux connaître ces maladies permet d’adopter les bons réflexes santé pour parfois les éviter et éventuellement détecter les symptômes les plus précoces. Il est essentiel de consulter un spécialiste dès les 1ers signes pour suivre l’évolution de la maladie, éviter les complications grâce à des recommandations et un traitement médical adapté à sa situation. En effet, rester en alerte face aux signes annonciateurs d’une maladie de l’œil augmente sensiblement les chances d'optimiser sa réponse au traitement lorsque la prise en charge est précoce.
Dégénérescence maculaire liée à l’âge : ralentir la progression de la maladie
La dégénérescence maculaire liée à l’âge, ou DMLA, est une maladie de la rétine causée par l’altération des tissus rétiniens, qui sont situés au niveau de la macula, zone de couleur jaune située au centre de la rétine. C’est la 1ère cause de déficience visuelle et de cécité légale chez les plus de 50 ans dans les pays industrialisés.
La DMLA est une maladie touchant spécifiquement la région maculaire, c’est-à-dire la zone centrale de la rétine. Elle est caractérisée par une tache noire au centre de la vision ou des déformations visuelles et, impacte fortement la vie au quotidien des patients.
Les différents visages de la DMLA
- La DMLA atrophique ou « sèche » entraîne une altération progressive de la vision. C’est la forme la plus fréquente.
- La DMLA exsudative ou « humide » peut causer une altération plus brutale de la perte visuelle.

La dégénérescence maculaire liée à l’âge peut être associée à plusieurs facteurs de risques :
- l’âge : à partir de 50 ans,
- le sexe : les femmes sont légèrement plus touchées que les hommes.
L’hérédité est le facteur de risque le plus important. Le tabac joue également un rôle néfaste : chez les fumeurs, le risque de développer une DMLA est multiplié par deux, voire par trois. La mauvaise nutrition est également un facteur de risque.
Des symptômes qui peuvent paraître anodins : une vision brouillée, des lignes droites qui apparaissent ondulées ou brisées. Il est pourtant nécessaire de rester attentif aux modifications de la vue et de consulter régulièrement un ophtalmologiste dès l’âge de 55 ans. Les traitements de la forme humide de la DMLA actuellement disponibles en France sont des traitements par injection dans l’œil appelés traitements « anti-VEGF ». Ils permettent de stabiliser la vision, et dans certains cas de l’améliorer.
L’œdème maculaire diabétique : l’espoir d’un traitement
Le diabète, c’est-à-dire l’augmentation anormale de la glycémie sur une longue durée peut endommager la circulation générale et les vaisseaux dans la rétine. On parle alors de rétinopathie diabétique. Selon l’Institut de la Vision, une personne sur deux atteintes de diabète (I ou II) développera cette maladie. La rétinopathie diabétique peut alors provoquer des hémorragies rétiniennes et notamment, dans la « macula », le point central de la rétine. Également, les vaisseaux sanguins endommagés peuvent laisser passer des fluides. Ce phénomène crée un œdème (OMD) qui provoque à son tour, des troubles de la vision, et à terme, une altération de la vue.
Pour diminuer le risque d’être affecté par cette complication, deux mesures s’imposent :
- une surveillance attentive de la glycémie, des lipides sanguins, et de la tension artérielle pour les personnes atteintes de diabète de type I ou II,
- des visites régulières chez l’ophtalmologiste
- et des visites régulières chez l'ophtalmologiste pour réaliser des fonds d'œil.
Une fois l’OMD déclaré, plusieurs démarches sont envisageables et la stratégie thérapeutique dépendra des caractéristiques de l'OMD :
- un traitement anti-VEGF pour lutter contre l’OMD et ainsi restaurer la vision centrale,
- l’injection d’anti-inflammatoires dans l’œil, pour réduire le saignement dans la macula et ainsi, l’inflammation des vaisseaux,
- un traitement par laser : maculaire ou périphérique,
- une intervention chirurgicale le cas échéant.
Occlusion de la veine centrale de la rétine
Dans le cas d’une OVCR, la veine centrale de l’œil est bloquée brutalement. Le sang ne peut plus circuler normalement, et cela provoque l’apparition d’un œdème au niveau de la macula. La conséquence principale de cet œdème dû à l’OVCR est une perte soudaine de la vision sur un œil.
Différents facteurs de risques liés au ralentissement circulatoire et à l’occlusion de la veine centrale de la rétine ont été identifiés :
- l’âge : à partir de 50 ans,
- le sexe : les hommes semblent légèrement plus touchés que les femmes,
- des maladies de l’œil préexistantes : glaucome, durcissement ou sclérose de l’artère centrale de la rétine, etc.
Pour prévenir la maladie, il est important de surveiller et traiter les maladies provoquant des caillots sanguins : diabète, hypertension artérielle, troubles de la coagulation.
Le médecin spécialiste peut détecter la maladie, soit au cours d’une visite de dépistage, soit suite à une perte soudaine ou progressive de la vision. Deux solutions peuvent alors être envisagées :
- le laser, pour prévenir le glaucome néovasculaire, une complication très grave de la maladie,
- un traitement anti-VEGF qui permet de diminuer l’œdème à l’origine de la baisse de vision.
Quels sont les nouveaux axes de recherche de Bayer en ophtalmologie ?
La réponse de Delphine Pagano, Directrice de la Business Unit Ophtalmologie
« Chez Bayer en ophtalmologie, nous mettons un point d’honneur à innover et trouver les solutions les plus optimales pour soigner nos patients, en plaçant la Recherche et le Développement au cœur de nos préoccupations. Nous avons investi récemment dans le rachat de sociétés de biotechnologies spécialisées dans les thérapie géniques et cellulaires. Cette approche pourrait potentiellement contribuer à la régénérescence des cellules visuelles qui tapissent la rétine, pour offrir des solutions inédites aux patients face à des maladies incurables. »
Pour en savoir plus, l'interview de Delphine Pagano dans son intégralité.
COR-PF-OPHT-FR-0001-1 / PP-OTH-FR-0037-1