Multiplier les bonnes pratiques agricoles pour protéger la biodiversité

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Il ne fait aucun doute que l’agriculture, principalement à travers le changement d’usage des sols, a un impact sur la biodiversité. Pour protéger la biodiversité, Bayer France recherche avec ses partenaires du monde agricole de nouvelles pratiques plus vertueuses.
La position du groupe Bayer en matière de biodiversité est claire : aider les agriculteurs à obtenir le meilleur rendement possible afin de répondre aux besoins de la population mondiale, tout en limitant l’utilisation des ressources et en préservant la biodiversité.
« Bayer vise donc à réduire sensiblement l’impact environnemental de ses futurs produits de protection des cultures et à limiter leur utilisation », indique Dr. Klaus Kuntz, Directeur du Développement Durable de la Division Crop Science du Groupe.
D’ailleurs, les volumes utilisés par hectare de terres arables ont déjà baissé d’environ 90% en 60 ans. « L’agriculture numérique permet d’utiliser les produits avec plus de précision », explique Dr. Klaus Kuntz. « L’irrigation ciblée des champs permet par exemple d’économiser beaucoup d’eau, d’accroître considérablement le rendement et d’optimiser l’utilisation des produits de traitement. »
En ce qui concerne plus particulièrement la faune sauvage, Bayer cherche à la protéger, en étudiant les milieux concernés localement, en développant des pratiques vertueuses et en les diffusant de manière pédagogique.

Observer et agir
L’enjeu est de former les agriculteurs et de les responsabiliser à un bon usage des produits phytopharmaceutiques, de manière à en limiter les effets non intentionnels sur la biodiversité. Pour réussir, il faut être capable de démontrer des effets bien réels des méthodes de travail préconisées.
L’Expert en Biodiversité et Abeilles qui opère au sein de la division Crop Science de Bayer France adopte donc une approche expérimentale qui part du terrain. lI travaille avec un réseau d'agriculteurs des 8 Fermes de références en France, représentatives des cultures et grandes zones de production françaises, qui sont autant d’incubateurs de pratiques innovantes.
La méthode ? Mieux connaître la biodiversité pour mieux la préserver.
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En matière de faune sauvage, il s’agit tout d’abord de réaliser des inventaires précis.
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Ensuite, grâce à leurs savoir-faire conjugués, les agriculteurs des Fermes de références et les équipes Bayer, qui s’appuient sur des experts, imaginent des solutions qui permettraient d’améliorer la biodiversité, comme des aménagements type haies, gestion bords de champs, nichoirs et hôtel à insectes.
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Enfin, des guides de bonnes pratiques les plus pertinentes sont prêtes à être diffusées plus largement. Sur la demande de ses clients (distributeurs de produits agricoles et coopératives), Bayer propose par exemple aux agriculteurs de réaliser des formations, des sensibilisations, des suivis de biodiversité. Ces initiatives sont également démultipliées par des organisations de producteurs.
Les champs d’investigations sont variés et riches. Bayer France est amené à publier de nombreux résultats, sous des formes allant des articles scientifiques aux outils de vulgarisation. Pour illustrer les résultats de plusieurs études sur la biodiversité, un parcours pédagogique a été créé depuis 2017 dans la Ferme de références de la Somme. Des inventaires de carabes, de faunes volantes, comme les chauve-souris, ont été réalisés, ainsi que des recensements de petits gibiers comme les perdrix grises.
Biodiversité : les actions phares de Bayer
// Les ruches connectées : des balances électroniques sont placées sous les ruches et permettent d'en mesurer les variations de poids et d'adapter le moment des traitements pour protéger les pollinisateurs. Action initiée depuis 2015 et près de 120 ruches connectées en juin 2020 dans un réseau multicultures : arboriculture-vigne-grandes cultures. Elles font l’objet d’un suivi collaboratif.
// Les fermes de références : de nombreuses études sont réalisées dans le réseau des 8 fermes de références, notamment sur insectes auxiliaires et faunes sauvages.
Par exemple, depuis 2018 sur la ferme de références de Rennes, une barre d'effarouchement, placée à l'avant du tracteur (photo ci-haut), permet d'émettre du bruit et des vibrations sur le sol et la culture qui éloignent la faune sauvage le temps du fauchage de la prairie ou des moissons.