Ethique & valeurs : vos questions, nos réponses

Bayer est une entreprise scientifique qui recherche des solutions à la fois durables et innovantes pour protéger la vie, qu’elle soit humaine, animale ou végétale. Nous avons conscience que nos secteurs d’activités, la santé ou l’agriculture, sont au cœur d’enjeux sociétaux cruciaux et peuvent générer des interrogations, parfois des craintes. C’est pourquoi, résolument engagés dans une démarche de transparence, nous répondons aux questions que vous nous adressez. Retrouvez ici vos questions et nos réponses relatives à notre éthique et aux valeurs que nous incarnons.
La sécurité de vos produits phytosanitaires est régulièrement mise en cause, en particulier pour leur utilisation hors des frontières de l’Europe. Qu’avez-vous à dire à ce sujet ? Pouvez-vous vous engager à faire mieux ?
Question fréquemment posée, France, le 20 avril 2020
Tout d’abord, la sécurité est notre priorité n°1 et est intégrée dans tout ce que nous faisons.
Face aux défis croissants auxquels l'agriculture est confrontée aujourd'hui, les agriculteurs ont besoin de solutions durables pour répondre à la demande, et les produits de protection des cultures sont d'une importance capitale dans ce contexte. Et Bayer s'est engagé à développer et à mettre en oeuvre des solutions sûres pour les agriculteurs afin de répondre aux besoins sociaux, environnementaux et économiques des sociétés du monde entier.
Nous savons que les produits phytosanitaires sont regardés de près, et critiqués par le public, qui se concentre sur la sécurité humaine et environnementale. Bien qu'une partie de la discussion soit motivée par autre chose que des faits, et bien éloignée de la réalité terrain, nous reconnaissons qu'il est toujours possible pour nous de faire mieux. Animés par la vision d'une planète en bonne santé, nous pensons pouvoir contribuer à relever les défis interdépendants de la production alimentaire et de la promotion d'une agriculture durable. À cette fin, nous avons pris des engagements en juin 2019 que nous tenons :
- des produits sûrs : Tous nos nouveaux produits respecteront nos normes de sécurité internes et nous réviserons en permanence notre portefeuille actuel. Ces normes sont basées sur les dernières connaissances scientifiques et reflètent les normes d'une majorité d'autorités de référence.
- Nous nous efforçons d'intégrer en permanence de nouvelles connaissances scientifiques dans nos évaluations des risques. Tous les nouveaux produits sont évalués par rapport à nos dernières normes de sécurité, conduisant à une amélioration constante de l'efficacité et de la sécurité de notre portefeuille de produits. Pour notre évaluation, nous appliquons des critères qui reflètent les normes des autorités de référence qui représentent différentes réalités agronomiques et dont les programmes de réglementation des produits phytosanitaires sont en général bien développés. Il s'agit notamment des autorités réglementaires aux États-Unis, au Canada, au Brésil, dans l'UE, en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Japon et en Chine.
- Nous continuerons d'améliorer cette approche et de prendre des décisions opportunes sur notre portefeuille actuel conformément à notre engagement.
- des utilisations sûres : nous poursuivons nos efforts sur l'utilisation sûre et durable des produits phytos et augmentons notre soutien pour former les agriculteurs à se conformer aux exigences de l'étiquette ainsi qu'aux meilleures pratiques de gestion pour améliorer la sécurité humaine et environnementale.
- de l’innovation : l'examen et l'évaluation continus de notre portefeuille commercial actuel par rapport aux paramètres sociaux, environnementaux et économiques pertinents nous aident à identifier les domaines qui nécessitent une attention spécifique et à élaborer des plans d'action pour encourager le développement de nouvelles solutions innovantes et plus durables. Nous travaillons avec les régulateurs et autres parties prenantes pour garantir des systèmes de réglementation efficaces et prédictifs, fondés sur la science et les risques, qui permettent cette innovation.
- plus de confiance : nous visons à être plus ouverts et transparents concernant nos normes de sécurité et la manière dont nous respectons notre engagement de les appliquer de manière cohérente. C'est ainsi que nous voulons contribuer au dialogue ouvert nécessaire pour maintenir et accroître la confiance dans les données de sécurité, les systèmes réglementaires qui les évaluent et l'approbation des produits phytosanitaires.
Grâce à ces engagements, nous continuons de nous appuyer sur les normes internationales énoncées dans le Code de conduite des produits phytos de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et soutenons les travaux de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) pour améliorer et harmoniser les méthodes d'essai et d'évaluation des risques ainsi que les processus d'homologation des produits phytos dans les pays et les régions.
Pour aller plus loin :
- Lisez notre réponse à la lettre de Foodwatch adressée à Bayer AG (avril 2020)
- Lisez notre réaction à la publication de PAN sur les produits hautement toxiques (février 2020)
- Apprenez-en plus sur nos engagements de juin 2019 en matière de sécurité, de transparence, de responsabilité sociétale, et d’interaction avec nos parties prenantes
On dit que Bayer continue de produire et d'exporter ailleurs dans le monde des substances interdites en Europe au mépris de la santé, de l'environnement et des droits humains. Que répondez-vous aux accusations de l’ONG Foodwatch à ce sujet ?
Question fréquemment posée, France, le 17 avril 2020
Tout d’abord, la sécurité est notre priorité n°1 et est intégrée dans tout ce que nous faisons.
Partout dans le monde, nous accompagnons nos clients agriculteurs avec des solutions qui répondent à leurs besoins et qui leur permettent de continuer de produire des aliments sains et de qualité, le tout en limitant au maximum l’utilisation des ressources naturelles.
Pour cela, nous développons des produits qui répondent à la fois à des normes de sécurité élevées et aux besoins spécifiques des agriculteurs selon les pays.
- Par exemple, en Afrique, le virus de la pousse de cacao gonflée constitue une sérieuse entrave aux moyens de subsistance des producteurs de cacao.
- L'Amérique centrale et tous les pays qui plantent des bananes se battent contre la fusariose TR4 du bananier, causée par le champignon du sol Fusarium oxysporum f. sp. Cubense.
- En Chine et au Mexique, la maladie du dragon jaune détruit les orangers [// Lire notre article à ce sujet ici.], et au Brésil, les agriculteurs doivent gérer le champignon de la rouille du soja.
- En Asie tropicale, une étude récente1 a estimé qu'entre 120 et 200 millions de tonnes de riz sont perdues chaque année à cause d'insectes ravageurs et de maladies.
C'est pourquoi il n’est pas possible d’adopter une approche unique pour l’homologation et la vente de nos produits de protection des cultures.
En ce qui concerne la commercialisation des phytosanitaires, nous mettons sur le marché des produits répondant à trois critères :
- ces produits doivent atteindre avec succès de rigoureuses évaluations de sécurité internes,
- qui répondent aux normes de sécurité du pays local de mise en marché,
- et qui satisfont aux normes de sécurité d'une majorité de régulateurs mondialement respectés.
Si des risques potentiels sont identifiés, nous mettons en œuvre des mesures d'atténuation telles que le développement de nouvelles formulations, la révision des étiquettes et l'augmentation de la formation. Si nous pensons que cela est nécessaire, nous retirons volontairement les produits du marché - ce qui est ce que nous faisons actuellement avec les produits à base de méthiocarb et de carbendazime.
Produire une alimentation pour tous dans le respect de l’environnement est une lourde responsabilité pour tous les acteurs de la filière agricole. Les produits phytosanitaires (pesticides) restent aujourd’hui et à moyen terme utiles et indispensables pour protéger les cultures et ainsi, pour ne pas laisser les agriculteurs sans solution. Nous rappelons que ces produits font l’objet des nombreuses études et évaluations par les autorités réglementaires compétentes dans le monde et qu’ils ne sont pas nocifs ni pour la santé ni pour l’environnement lorsqu’ils sont utilisés conformément aux conditions fixées par les autorisations locales de mise sur le marché.
Enfin, agriculture, alimentation et santé sont 3 sujets indissociables, et il est légitime d’en parler et de débattre à partir de données scientifiques. Nous Bayer France sommes attentifs aux attentes exprimées et nous travaillons aussi pour trouver des alternatives qui permettent de réduire l’utilisation des produits phytosanitaires. Par exemple, nous intensifions notre recherche en biocontrôle (protection des plantes à base de substances naturelles), nous proposons aux agriculteurs des semences robustes, et enfin nous développons des solutions numériques pour une agriculture de précision, et donc moins consommatrice.
Pour aller plus loin :
- Lisez notre réponse à la lettre de Foodwatch adressée à Bayer AG (avril 2020)
- Lisez notre réaction à la publication de PAN sur les produits hautement toxiques (février 2020)
- Apprenez-en plus sur nos engagements de juin 2019 en matière de sécurité, de transparence, de responsabilité sociétale, et d’interaction avec nos parties prenantes
- (Re)découvrez en quoi l’agriculture de précision permet le retour aux fondamentaux agricoles
- 1 Savary, S., et al. 2000. Rice pest constraints in tropical Asia: quantification of yield losses due to rice pests in a range of production situations. Pl. Disease. 84[3]:357-369.
On entend beaucoup parler de la chloroquine comme solution pour traiter les symptômes du COVID-19. En produisez-vous ? Pourquoi n’en donnez-vous pas ? Est-ce vrai que la chloroquine est peu rentable pour vous ?
Question fréquemment posée, France, le 6 avril 2020
Inventée par des scientifiques de Bayer, la chloroquine est un médicament antipaludéen commercialisé par Bayer sous le nom de Resochin®. Génériquée depuis plusieurs décennies, elle est commercialisée par de nombreux laboratoires pour traiter des maladies telles que le paludisme, la polyarthrite rhumatoïde ou le lupus.
Bien que la chloroquine soit une molécule connue depuis de nombreuses années, son efficacité contre le nouveau coronavirus doit encore être confirmée, ainsi que son profil de tolérance (effets indésirables), et ce sur la base d’études cliniques robustes, comme pour toute autre médicament. Or à ce jour, il n'y a que peu de données scientifiques sur l'utilité et la sécurité de la chloroquine comme traitement pour les patients infectés par le COVID-19. En revanche, de nombreux essais cliniques ont été lancés pour confirmer ou non l’intérêt dans le traitement de COVID-19, de l’hydroxychloroquine (une molécule très proche de la chloroquine), dont l’étude Discovery dans plusieurs pays européens. Elle portera sur 3 200 personnes (dont 800 en France) et plusieurs médicaments seront testés. Les résultats attendus dans quelques semaines nous diront si l’hydroxychloroquine est efficace et peut être utilisée en toute sécurité dans le traitement du COVID-19.
A noter également que seule une demande gouvernementale peut permettre au groupe Bayer d’évaluer la possibilité de donner ce médicament dans la mesure où il n’a, en France, pas d’Autorisation de Mise sur le Marché. En ce qui concerne le groupe Bayer, toute fourniture de chloroquine à des gouvernements qui en feraient la demande, se fera sous forme de don.
Pour nous Bayer, la rentabilité ne prime pas sur la santé. Notre mission est avant tout de protéger la vie humaine, en apportant des solutions sûres et efficaces. En cette période de crise sanitaire, nous appelons à rassembler toutes les connaissances pour trouver rapidement des solutions sûres et efficaces contre le COVID-19. Et il est primordial que les décisions gouvernementales se fondent sur des preuves scientifiques apportées par les études cliniques menées selon une méthodologie rigoureuse.
Depuis le début de la pandémie de coronavirus, nos équipes partout dans le monde continuent de travailler sans répit pour contribuer à la lutte contre le COVID-19.
Pour aller plus loin :
- Découvrir les engagements de Bayer pour lutter contre la pandémie de COVID-19
- Comprendre les étapes du parcours du médicament expliquées par l’ANSM
- Lancement de l’étude Discovery (par Inserm)
- Lancement de l’étude Solidarity (par OMS)
- Lancement de l’étude Hycovid (par le CHU de Nantes)
- En savoir plus sur les engagements des entreprises du médicament dans la lutte contre le coronavirus (LEEM)
Continuez-vous à utiliser des néonicotinoïdes dans vos pesticides ? Pourquoi avoir lancé une pétition pour vous opposer à la décision de justice visant à les interdire ?
Karen, Colombes, le 17 février 2020
Bayer ne commercialise plus de produits de la famille des néonicotinoïdes en France depuis leur interdiction en 2018, dans le cadre légal français.
Concernant votre question sur la procédure d’appel – il ne s’agit pas d’une pétition mais d’une procédure d’appel, elle est adressée à la cour de justice européenne. Notre entreprise s’inquiète du fait que la décision d’interdiction des néonicotinoïdes ne se base pas sur les critères d’évaluation actuels du système d’autorisation des substances actives au sein de l’UE, évaluation stricte mise en place par l’UE elle-même, et que cela puisse, de fait, engendrer des conséquences importantes sur la stabilité et la prévisibilité du système.
Or, comment innover si le processus d’homologation n’a pas de règles précises, et dont nous ayons connaissance ?
Qu’avez-vous à dire sur le tract intitulé « Bayer empoisonneur professionnel depuis 1863 » qui tourne sur les réseaux sociaux ?
Question fréquemment posée, France, le 18 septembre 2019
Ce tract contient des allégations qui, si elles traduisent des inquiétudes que nous prenons en considération, sont indignes, outrageantes et en majorité fausses. La dénomination « empoisonneur » mentionné dans le tract va totalement à l’encontre de notre raison d’être : protéger la Vie. Et est erronée et blessante vis-à-vis de nos chercheurs et de nos salariés.
Nous comprenons que nos activités scientifiques puissent être complexes et nécessitent d’être bien expliquées. Engagés dans une démarche de dialogue et de transparence, voici quelques mesures que nous avons mis en place :
- 2017 Publication de nos rapports d’études portant sur la sécurité de nos pesticides sur Crop Science Transparency (dont plus récemment les études sur l’herbicide glyphosate) accessible à tous.
- 2018 Mise en place d’une rubrique Posez-nous vos questions sur ce site afin de répondre en toute transparence aux interrogations de chacun.
- 2019 Bayer annonce la création du Sustainability Council en Allemagne, un comité où des experts dans les domaines de la chimie, de la biologie et des sciences des données participeront pour faire progresser ensemble la santé et l’agriculture, dont l’équivalent sera créé en France dans les mois à venir.
- 2019 Résultats de l’enquête externe du cabinet d’avocats Sidley Austin sur les listings de parties prenantes réalisés pour le compte de Monsanto.
- 1 500 personnes en moyenne visitent chaque année notre Centre de Recherche La Dargoire pour échanger avec nos chercheurs sur les dernières recherches en matière de protection de plantes.
- Plus d’une centaine de demandes d’information et d’interviews de journalistes traitées en moyenne chaque année par nos équipes en France.
En tant que leader dans les Sciences de la Vie, nous avons conscience de notre rôle important dans les domaines de la santé et de l’alimentation. Nous sommes fiers de développer des solutions permettant de protéger la Vie en luttant contre les maladies qui menacent la santé humaine (AVC, cancers, hémophilie, DMLA, paludisme, pour n’en citer que quelques-unes) ainsi que les maladies qui affectent les cultures, que ce soient le blé, le maïs, le colza, ou les fruits et les légumes que nous consommons tous les jours.
Nous nous devons d’être irréprochables sur la façon dont nous menons nos activités. Notre ambition est de pleinement poursuivre cette démarche responsable.
Pour aller plus loin :
- sur nos liens de coopération avec nos parties prenantes
- sur l’impact de nos produits sur les abeilles
- sur notre histoire
Bayer fait-il du lobbying auprès des pouvoirs publics pour faire passer des réglementations en sa faveur ?
Question fréquemment posée, France, le 13 septembre 2019
Santé et agriculture sont les deux piliers de nos activités et représentent des enjeux essentiels pour la Société toute entière qui impliquent ainsi de notre part une grande responsabilité. Pour répondre aux attentes des citoyens sur des questions aussi importantes que leur santé, la qualité de leur alimentation et leur environnement, nous pensons que nous devons participer au débat public et échanger avec tous dans la plus complète transparence.
Les liens que nous nouons avec les médecins, agriculteurs, représentants des pouvoirs publics, riverains, ONG, professionnels de santé, partenaires… sont aussi nécessaires pour remplir notre mission le plus efficacement possible : permettre à chacun de se protéger et faire face aux aléas de la vie. Aucune entreprise ne peut se permettre d’agir de façon isolée. Par exemple, nos produits, tant en santé qu’en agriculture, étant soumis à des réglementations très strictes, nos relations avec les autorités réglementaires sont obligatoires afin de leur fournir toute l’information nécessaire pour leur évaluation. Second exemple, notre entreprise misant sur la créativité de l’innovation collective, nous nous entourons d’experts scientifiques et professionnels extérieurs pour co-construire de nouvelles solutions en santé et en agriculture.
Les activités de représentation d’intérêts, plus communément appelées activités de lobbying, sont des activités légitimes participant au processus démocratique de l’élaboration des politiques publiques lorsque qu’elles sont exercées de manière transparente et dans le respect des règles légales et de déontologie. Conformément aux exigences de la loi, les activités de représentation d’intérêts de Bayer en France (actions, budgets alloués et personnes ayant réalisées ces activités) sont déclarées sur le site de la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique et accessibles au public :
- Déclaration de Bayer HealthCare SAS à la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique
- Déclaration de Bayer SAS à la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique
Éthique et transparence sont nos engagements au quotidien : aucun comportement contraire à l'éthique, acte de corruption ou activité illégale n’est toléré dans notre entreprise. Nous continuerons d’entretenir ces liens de coopération et d’information, et cela en stricte conformité avec la loi sur la transparence et la lutte contre la corruption.
Bayer a-t-il participé de près ou de loin au Génocide Juif à travers la fabrication du Zyklon B durant la seconde guerre mondiale ?
Question fréquemment posée, France, le 28 août 2019
Bayer condamne fermement et sans réserve les atrocités du régime nazi. Nous avons tous un devoir de mémoire et les horreurs du régime nazi ne doivent pas être oubliées. Aussi, nous assumons totalement la nécessité de regarder lucidement ce qu’il s’est passé durant la Deuxième Guerre mondiale sous le régime nazi. Il est essentiel de rappeler le contexte dans lequel se sont déroulés les événements liés à l’entreprise Bayer pendant cette période.
- En 1925, l’entreprise Bayer a été intégrée à l’I.G. Farbenindustrie AG, un conglomérat d’entreprises chimiques allemandes. À ce moment, ses actifs ont été transférés à IG Farben et Bayer a été radiée du registre du commerce. Bayer n’existait plus en tant que société.
- En 1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale et la chute du régime nazi, le conglomérat IG Farben est passé sous contrôle des forces alliées, puis a été démantelé conformément aux lois alliées.
- En 1951, l’entreprise Bayer a été recréée sous le nom de Farbenfabriken Bayer AG.
Nous réaffirmons que le groupe Bayer d’aujourd’hui n’a absolument rien à voir avec le consortium IG Farben et que nous ne sommes en aucun cas les successeurs de l’I.G. Farbenindustrie AG.
Bayer vend-il exprès des graines que l’agriculteur ne peut pas réutiliser ?
Question fréquemment posée, France, le 3 décembre 2018
Les agriculteurs choisissent leurs semences avant chaque période de semis en fonction des besoins de leur exploitation, des cultures qu’ils veulent produire et de leur terroir. Pour répondre à leurs besoins, nous leur proposons des semences hybrides, issues du croisement de deux variétés de la même espèce, choisies notamment pour leurs caractères complémentaires, leur tolérance aux maladies ou à la sécheresse. Toutefois, ils ne peuvent bénéficier du potentiel de ces semences que s’ils plantent de nouvelles semences hybrides chaque année. Mais attention, cela ne veut pas dire que ces variétés hybrides sont stériles, simplement que si elles devaient être ressemées l’année suivante, leurs performances seraient moins bonnes et plus imprévisibles. Le recours aux semences hybrides relève entièrement des agriculteurs et, dans la réalité, une majorité d'entre eux mise sur la régularité du rendement et rachète des semences hybrides chaque année.