Cancer : ensemble, c’est tout !

Mieux dépisté aujourd’hui, le cancer reste une maladie aux impacts importants, qui nécessite une mobilisation collective pour être soigné efficacement. Toute une chaîne humaine accompagne le patient pour l’aider à traverser cette expérience de vie dans les meilleures conditions.

 

Estelle Lecointe-Artzner a 27 ans quand on lui diagnostique une forme rare de cancer, un sarcome métastatique non opérable. À l’époque, il n’existe rien sur le sujet. La jeune femme mène ses propres recherches et crée une association, Info Sarcomes, pour faire connaître sa maladie et accompagner les patients. Son but : « Informer pour mieux traiter. Les associations jouent un rôle majeur en répondant au besoin du patient de comprendre de quoi il est atteint et aussi de trouver des pairs et un “point d’attache” dans un contexte où l’on peut se sentir très isolé », explique aujourd’hui Estelle.

 

Le patient est bien plus qu’un malade

La lutte contre l’isolement est donc un axe clé de la prise en charge. Maillons forts de cet écosystème : les associations. Incontournables relais d’information scientifique et pratique, elles jouent un rôle central auprès des patients et de leurs proches. Outre le partage d’informations, elles peuvent prodiguer des conseils sur les gestes à accomplir pour faciliter les soins et la récupération. « Elles assurent également un rôle d’orientation vers des experts et des centres référents », complète Sabrina Le Bars, Présidente de Corasso, une association qui soutient les personnes touchées par les cancers et cancers tête et cou. « Surtout, nous donnons l’opportunité aux patients de se retrouver au sein d’une communauté. Un partage précieux lorsqu’on est touché par une pathologie rare ».

Les entreprises, nouvel acteur dans cet accompagnement

Parce que les cancers touchent parfois des patients jeunes – 30 % d’entre eux sont en activité lors du diagnostic1  –, l’entreprise prend aussi sa part dans l’accompagnement des malades. De l’annonce de la maladie à la gestion de l’absence et à la préparation du retour, son attitude est importante pour pour que le salarié se soigne sereinement. Pourtant, encore récent, ce rôle d’accompagnateur du salarié malade est parfois peu maîtrisé par les entreprises, et nécessite une sensibilisation.

 

C’est le rôle que s’est donné Nathalie Vallet-Renart via son association Entreprise et cancer. Touchée par la maladie, elle a dû quitter son travail neuf mois après son retour dans l’entreprise, faute d’un accompagnement adapté. Une mésaventure dont elle a fait une force. Aujourd’hui, elle coache des patients salariés et forme DRH et managers à la compréhension de l’impact de la maladie et aux exigences d’un accompagnement réussi. Parmi les points cruciaux : la question du retour. Une période délicate à organiser en raison du décalage entre les attentes et la réalité. « Souvent, la volonté de retrouver son poste est tellement forte qu’elle occulte les effets indésirables des traitements », relève Nathalie. « Or, le risque, c’est que la personne s’épuise et reparte. Temps de travail, adaptation, télétravail… tout cela est à étudier… »

  • 1Institut national du cancer : La vie cinq ans après un diagnostic de cancer, étude INCa, juin 2018
Les réunions de travail que les laboratoires organisent facilitent les échanges avec d’autres associations et partenaires institutionnels. C’est dans ce contexte que nous collaborons avec Bayer : nous participons à des rencontres interassociatives sur des thématiques bien précises.
Estelle Lecointe-Artzner
,
Présidente d’Info Sarcomes

Cancer : l’implication de Bayer

Notre laboratoire investit dans de nouvelles voies de recherche sur des cancers répandus mais aussi rares. Notre objectif est de mettre à disposition de nouveaux traitements innovants, tout en améliorant le parcours de soins et de santé des patients, dans le respect du bon usage des médicaments. Des partenariats encadrent également le développement de solutions digitales, mais aussi l’usage de l’intelligence artificielle pour accélérer la recherche, affiner le diagnostic et optimiser la prise en charge des patients.

Est-ce que la médecine personnalisée via le profilage moléculaire va devenir la routine dans un futur proche ? En un mot, la réponse est oui…
Pr Jean-Yves Blay
,
Président d’Unicancer – Directeur général du Centre Léon Bérard

À la recherche de thérapies ciblées

Les professionnels de santé jouent eux aussi un rôle déterminant dans cet accompagnement des malades. Des chercheurs aux infirmiers, des laboratoires aux hôpitaux publics et privés, ils sont en première ligne pour toujours mieux diagnostiquer, soigner et informer. Ainsi, les médecins-chercheurs sont au contact direct des patients. Ils assurent aussi un rôle d’information à travers une meilleure connaissance des mécanismes de la maladie et sont des acteurs clés du processus de guérison grâce à leurs découvertes et aux dernières avancées de la Recherche comme l’oncologie de précision, une aire de recherche dans laquelle investit Bayer. Désormais, certains cancers ne sont plus traités en fonction de l’organe touché mais selon le profil moléculaire de la tumeur. Un traitement sur mesure qui redonne espoir.

Une nouvelle relation médecin-patient

Ces nouveaux traitements personnalisés transforment la relation médecin-patient. Ils ouvrent un champ thérapeutique et redonnent confiance. Ils aident aussi le patient à comprendre sa maladie, dont on maîtrise mieux les contours et l’évolution grâce au profil moléculaire. « Une compréhension cruciale pour mieux vivre avec la maladie », comme nous l’explique le Pr Jean-Yves Blay, Président d’Unicancer et Directeur général du Centre de lutte contre le cancer Léon Bérard, à Lyon.

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